Mouvement des "gilets jaunes" : "on a entendu de la colère", mais "le cap, nous allons le tenir",
Il "entend de la colère", mais maintient le cap. Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est exprimé sur , dimanche 18 novembre, sur le plateau du "20 heures" de France 2. Le chef du gouvernement prenait pour la première fois la parole depuis le début, samedi matin, de cette mobilisation inédite contre l'augmentation des .
Interrogé sur l'ampleur de ces manifestations, Edouard Philippe a reconnu leur "caractère inédit". "Beaucoup de gens manifestaient pour la première fois, aucun leader ne s'impose", a-t-il commenté. "On a entendu de la colère, mais aussi de la souffrance", a assuré le Premier ministre. Ce dernier a déclaré avoir également entendu "l'absence de perspective, l'idée que les pouvoirs publics ne répondent pas aux inquiétudes, et au sentiment de déclassement, d'abandon, que ressent une partie de la population".
Il y a un ras-le-bol fiscal, je le comprends.
Edouard Philippeau "20 heures" de France 2
"L'un des engagements, c'est que le niveau des taxes diminue à la fin du quinquennat", a encore réitéré le Premier ministre.
"La taxe carbone sera maintenue"Le chef du gouvernement a cependant rappelé la détermination du gouvernement à maintenir sa politique en matière de fiscalité écologique. "J'entends ce que disent les Français (...) Mais (...)