Fantasmes de femmes
Les recueils de nouvelles érotiques de femmes des Editions Blanche sont devenus un rendez-vous annuel des amateurs et des curieux. De Troubles de femmes à 2000 ans d'amour, le succès ne s'est jamais démenti. Avec ce sixième recueil, nous continuons, au travers de nouvelles inédites, l'exploration des univers fantasmatiques féminins. Tous les thèmes de l'amour, du plus torride au plus étrange, sont abordés dans des styles très différents qui raviront les lecteurs.
A Nantes, on défend les « 3 Continents » du cinéma
Comment trouver la perle rare, quand le nombre de films se multiplie et que l’on n’est plus le seul festival à défricher en terre lointaine, à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine ? Comment continuer à prendre de la hauteur ? Pour le festival de cinéma des 3 Continents, à Nantes, qui décerne chaque année une statuette « montgolfière », la question est vitale. On se souviendra donc de cette quarantième édition (du 20 au 27 novembre), où la cinéphilie a cotoyé de vastes interrogations sur les missions de ce festival découvreur de talents.
A la frontière mexicaine
Le silence s’est fait dans le groupe. Comme des dizaines de migrants, Jorge Arturo Garcia est vêtu d’un tee-shirt à la gloire d’une équipe de foot latino-américaine, héritage du passage de la « caravane » à Mexico, mi-novembre. Le jeune homme a la gorge nouée. Que dire quand on rebrousse chemin après avoir parcouru 4 600 km avec sandales et baluchon ? « Il n’y a personne pour nous aider aux Etats-Unis », se borne-t-il à expliquer.
Je ne pense pas qu’on puisse parler librement sur Internet
Cela me fait plaisir car je pense, peut-être naïvement, que nous avons un besoin fou de rationalité. Le combat des philosophes du XVIIIe siècle, c’était quand même celui de la rationalité contre les superstitions. A une époque où l’irrationnel prend une place immense dans notre vie sociale et intellectuelle, revenir à ce combat me semble un geste opportun, peut-être beaucoup plus encore qu’au moment où j’ai publié ces textes pour la première fois.
Mouvement des "gilets jaunes" : "on a entendu de la colère", mais "le cap, nous allons le tenir",
Il "entend de la colère", mais maintient le cap. Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est exprimé sur , dimanche 18 novembre, sur le plateau du "20 heures" de France 2. Le chef du gouvernement prenait pour la première fois la parole depuis le début, samedi matin, de cette mobilisation inédite contre l'augmentation des .
Interrogé sur l'ampleur de ces manifestations, Edouard Philippe a reconnu leur "caractère inédit". "Beaucoup de gens manifestaient pour la première fois, aucun leader ne s'impose", a-t-il commenté. "On a entendu de la colère, mais aussi de la souffrance", a assuré le Premier ministre. Ce dernier a déclaré avoir également entendu "l'absence de perspective, l'idée que les pouvoirs publics ne répondent pas aux inquiétudes, et au sentiment de déclassement, d'abandon, que ressent une partie de la population".
Il y a un ras-le-bol fiscal, je le comprends.
Edouard Philippeau "20 heures" de France 2
"L'un des engagements, c'est que le niveau des taxes diminue à la fin du quinquennat", a encore réitéré le Premier ministre.
"La taxe carbone sera maintenue"Le chef du gouvernement a cependant rappelé la détermination du gouvernement à maintenir sa politique en matière de fiscalité écologique. "J'entends ce que disent les Français (...) Mais (...)
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Charles Mingus, nouveau départ en live
Réunis dans un superbe coffret de cinq albums, les inédits enregistrés en 1973 à Detroit par le contrebassiste américain avec un quintette flambant neuf offrent un bel aperçu de l’histoire du jazz.
Il y a un an, DJ Amir, l’homme qui traque les rares albums parus sur Strata, nous annonçait la sortie de lives inédits, captés dans le lieu pluridisciplinaire ouvert en 1972 par un collectif d’artistes de Detroit lié à ce label autogéré. Premier de la liste, ce monumental coffret de cinq LP (son, iconographie, textes, tout est impec !) fut joué et enregistré par Charles Mingus le 13 février 1973.
A l’époque, le contrebassiste est de nouveau au premier plan, après une période des plus sombres où il pensait être «fini», de ses mots mêmes. C’est d’ailleurs au retour d’une tournée en Europe qu’il vient se poser une semaine à Detroit. A ses côtés, une nouvelle équipe sur un répertoire qui allie pièces anciennes (Pithecanthropus Erectus occupe les deux faces du premier vinyle, C Jam Blues d’Ellington se déploie sur près de trente minutes) et compositions récentes (le superbe The Man Who Never Sleeps, Dizzy Profile…).
Connu pour son tempérament aussi explosif que ses arrangements étaient détonants, l’immense Mingus a vu défiler une bonne partie de l’histoire du jazz dans ses formations. Pour ne pas être la plus mémorable, celle-ci, aussi éphémère fût-elle, en dit long sur la capacité de Mingus à savoir tirer le meilleur de chacun. Aux baguettes, Roy Brooks, le pilier de la scène de Detroit, attise le feu qu’exige cette musique, si bien écrite qu’elle permet toutes les échappées. Le trompettiste Joe Gardner, autre régional de l’étape, hisse son pavillon au niveau. Quant à John Stubblefield, jeune ténor «à l’ancienne», il se situe dans la lignée des saxophonistes qu’affectionne Mingus : tenir la grille comme partir en vrille. Enfin, mention toute spéciale à Don Pullen, lui aussi dans la tradition des pianistes «mingusiens», ceux qui ont dans leurs mains toute l’histoire du jazz. Du (...)